Lorsqu’on est un primo-accédant, on gagne de nombreux avantages lors d’un investissement immobilier. Qui a droit à ce statut et quels intérêts peut-on y trouver ?
Primo-accédant : définition
C'est une personne qui souhaite acheter une résidence principale pour la première fois. Elle ne doit pas avoir été propriétaire de son logement principal au cours des derniers 24 mois.
Notez qu’elle peut déjà être propriétaire, mais d’un bien qui ne lui sert pas de résidence principale. Il peut s’agir d’une résidence secondaire, d’un bien loué, d’un terrain, d’un parking, d’un local commercial, d’un immeuble…
Les banques et les primo-accédants
Quand on est primo-accédant lors d’un achat immobilier, les banques se montrent plus clémentes et plus souples. Il faut dire qu’elles apprécient particulièrement ces investisseurs qui sont, pour la plupart, de jeunes travailleurs prometteurs qu’elles peuvent fidéliser grâce à des prêts de longue durée. D’ailleurs, elles leur proposent différentes formes de crédits et accordent même à certains d’entre eux, un prêt à 110 %. Cette formule est très avantageuse, car le primo-accédant n’a pas besoin de présenter un apport personnel et obtient un financement qui couvre même les frais annexes (frais de dossier, frais de notaire, garantie…).
Ceux qui ne peuvent décrocher ce crédit peuvent se tourner vers d’autres prêts aidés, tout aussi intéressants. On peut notamment citer :
- Le PTZ, prêt à taux zéro : c’est un crédit à un taux d’intérêt nul. Il peut couvrir jusqu’à 40 % du coût de l’investissement.
- Le PAS, prêt d’accession sociale : il est réservé aux personnes à revenus modestes qui veulent acheter une résidence principale. Il peut couvrir la totalité de la transaction, hors frais de notaire.
Les avantages fiscaux
Différents avantages fiscaux sont également accordés aux primo-accédants en cas d’achat dans le neuf.
- Une TVA à 5,5 % lorsqu’ils investissent dans une zone ANRU ou dans une zone QPV.
- Une réduction d’impôt sur le revenu pouvant aller jusqu’à 11 % du prix du bien.
- Une exonération de la taxe foncière pendant deux ans.